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Moreau - Piotr

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Auteur(s): Klabund

Editeur: Max Milo éditions

Année de Publication: 2001

Nombre de pages: 208

ISBN: 978-2-914388-08-5

Deux des récits les plus éblouissants de Klabund, Moreau et Piotr, dans la traduction originale de Jacques Meunier. Ils présentent ici un condensé de sa vision tragique de l’histoire à travers deux vies exemplaires: celle du général napolé
Deux des récits les plus éblouissants de Klabund, Moreau et Piotr, dans la traduction originale de Jacques Meunier. Ils présentent ici un condensé de sa vision tragique de l’histoire à travers deux vies exemplaires: celle du général napoléonien, rebuté par les horreurs de la Révolution et finissant par choisir le camp des ennemis de Napoléon, et celle du tsar Pierre le Grand, qui voua sa vie à faire entrer la Russie dans le monde moderne.

Moreau, Roman d’un soldat, appartient au premier des trois cycles que Klabund distinguait dans son œuvre romanesque : Romane der Leidenschaft, "romans de la passion", Romane der Erfühlung, "romans de l’accomplissement", et Romane der Sehnsucht, "romans de l’aspiration". La forme du roman défi l'académisme prôné par les successeurs nationaux-socialistes du pouvoir impérial. L’aspect poétique du récit, le subjectivisme ne connaissent guère plus de faveur auprès des théoriciens nazis que de ceux du "réalisme socialiste" soviétiques.
Le récit n’est pas plus correct politiquement. La trajectoire intérieure du héros le mène de l’ardeur révolutionnaire à la lucidité désenchantée. Rebuté par les horreurs de la Révolution, il finit par choisir le camp des ennemis de Napoléon. La sympathie qu’inspire en fin de compte le général Moreau transforme insensiblement le récit de Klabund en l’apologie d’un traître. On conçoit sans peine que les censeurs de la culture commis par Joseph Goebbels à la surveillance de la culture allemande en aient été offensés.

Piotr, roman d’un tsar, n’était guère plus édifiant. Piotr, en fait Pierre le Grand (1672-1725), est décrit comme une puissance de la nature, un être naturellement amoral possédé par l’ivrognerie, le désir effréné des femmes et des garçons et surtout la volonté de puissance : c’est sans ciller qu’il fait assassiner son propre fils le tsarévitch Alexei, enlève à son amant Menchikov sa maîtresse pour l’épouser alors qu’il est toujours marié à la première tsarine. Bienfaiteur et assassin, visionnaire inspiré et bourreau, amoureux et traître, tel est le portrait que trace Klabund du grand réformateur de la Russie, dans sa totale vérité humaine.

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